LES COACHS SENIORS

Le groupe senior (équipe première et réserve) est encadré par 4 entraîneurs. Tous ont porté les couleurs de l’ASBR et transmettent aujourd’hui leur expérience à leurs successeurs. Portraits…

Jean-Luc Lenain

C’est le « papa » des lignes arrières, capable d’entraîner des joueurs confirmés mais aussi de consacrer du temps pour apprendre à un débutant à faire une passe. Jean-Luc alias « Jiel » est un pédagogue. Passionné par le terrain, il conserve une licence joueur « au cas où » et ne rechigne pas à faire une petite « pige » avec l’équipe loisirs quand son emploi du temps lui en laisse l’occasion. Il faut dire que Jean-Luc est très investi dans le club. Il cumule ses activités d’entraîneur et de vice-président de l’ASBR.

« Jiel » découvre le rugby lors d’une démonstration organisée dans son collège, à Laval.  Il brave alors l’avis paternel et s’inscrit à l’école de rugby. Depuis, le virus ne l’a pas lâché. « En revenant à Nantes, alors que je travaillais pour France Télécom, j’aurais dû naturellement m’orienter vers l’ASPTT, explique-t-il. Mais finalement, j’ai rejoint l’ASBR à la demande des deux familles emblématiques de Rezé : les Fournier et les Joubert. » Jean-Luc a vécu l’aventure de la Fédérale 3 dans les années 90. Il a poursuivi avec la génération suivante dans les années 2000-2010. Une longévité qui force le respect !

Ladislas Chesneau

Les Chesneau et l’ASBR, c’est une longue histoire… Le père René, a joué pendant une quinzaine d’années du côté de la Robinière avant de devenir un bénévole très apprécié. Le cousin Bruno (plus connu de tous sous le nom de Chéchen), disparu il y a quelques années, a fait partie de l’équipe des glorieux anciens ayant vécu la montée en Fédérale 3 dans les années 90.

Formé au club, Ladislas a dû le quitter car sa catégorie (minimes) n’existait pas encore à Rezé. Il a donc migré Nord Loire, du côté de l’ASPTT avant  d’intégrer le SNUC. En 2003, à la demande de Pierrot Fournier, figure tutélaire de l’ASBR, il décide d’endosser à nouveau le maillot rouge et bleu. « J’ai arrêté de jouer en senior à l’âge de 41 ans », se souvient cet « utility back » qui a fait les belles heures du club au poste de ¾ centre, mais a également dépanné avec succès comme arrière et même… demi de mêlée. « Aujourd’hui je reviens dans le staff à la demande des coachs pour apporter mon regard et m’impliquer dans le fonctionnement du groupe », poursuit-il.

Nicolas Boisserie

Ce troisième-ligne de choc a commencé sa carrière à 8 ans dans les Yvelines où travaillaient ses parents. Chez les Boisserie, le rugby est une affaire de famille. Le grand-père de Nicolas a exercé les fonctions de trésorier et d’arbitre à Saint-Nazaire. Et il n’est pas rare de croiser ses parents du côté de la Robinière les jours de match.

De retour dans la région, Nicolas signe à l’ASBR avant d’être remarqué et de s’engager à 16 ans dans les rangs du SNUC (le nom du Stade nantais de l’époque). Il y occupe plusieurs postes dans les lignes l’arrière avant de se fixer définitivement dans le pack. De retour à Rezé après un passage à l’ASPTT, Nicolas participe à la lente, mais inexorable remontée du club dans l’élite régionale à la fin des années 2000 et au début des années 2010. Après avoir raccroché ses crampons, il devient coach des seniors l’année dernière. « Je suis là pour transmettre mon expérience et rendre au club ce qu’il m’a donné », conclut-il.

Nicolas Démare

On le surnomme Gronico à cause de son physique avantageux, et même Gronicoach depuis qu’il a intégré le staff des entraîneurs. Dès ses débuts de mini-poussin, en Charente-Maritime, son entraîneur l’a orienté vers la première ligne (à l’époque, même les petits avaient un poste attitré). Depuis, et malgré une longue carrière, il n’a jamais quitté le 5 de devant.

Nicolas débarque à Rezé en 2007, après avoir écumé de nombreux clubs en fonction de ses pérégrinations professionnelles. Avec une légère préférence pour les îles (Irlande et La Réunion). Son plus gros challenge aujourd’hui ? Réussir à concilier ses emplois du temps de joueur loisirs et de coach de la réserve. Un défi gérable en temps normal, mais un véritable casse-tête les dimanches où les équipes joueront sur deux stades différents.